Introduction
Les coups de foudre atmosphériques sur les lignes aériennes, les conducteurs nus ou les structures métalliques dans les postes extérieurs, ainsi que les surtensions causées par les opérations de commutation d'équipements et de réseaux (surtensions de commutation), représentent des dangers significatifs pour les équipements électriques. Pour protéger ces équipements et faciliter la coordination de l'isolation, des parafoudres (également connus sous le nom de "paratonnerres") doivent être installés aux points d'entrée/sortie des lignes aériennes et à proximité des transformateurs, en raison de leur zone de protection spatiale limitée.
Types et caractéristiques des parafoudres
Les parafoudres les plus courants sont de type résistif en oxyde métallique non linéaire (MO), logés dans de la porcelaine ou du caoutchouc silicone. Ces dispositifs sont connectés en parallèle avec l'équipement protégé et mis à la terre via la grille de terre. Un autre type de construction utilise des résistances en carbure de silicium (SiC) (parafoudres à valves), bien que ceux-ci soient moins courants aujourd'hui.
Caractéristiques électriques clés :
Tension de reprise : La tension à travers le parafoudre à laquelle le courant de suivi est interrompu de manière fiable après la percée.
Tension continue maximale admissible (TCMA) : La plus haute tension en fréquence de réseau (50 Hz ou 60 Hz) que le parafoudre peut supporter indéfiniment.
Courant de court-circuit nominal : Le courant de court-circuit maximal que le parafoudre peut gérer en toute sécurité.
Courant de décharge nominal : Les valeurs courantes incluent 5 kA, 10 kA et 20 kA, indiquant la capacité du parafoudre à dissiper l'énergie de la surtension.
Les parafoudres sont connectés entre les conducteurs sous tension et la terre. Dans les installations avec des tensions supérieures à 52 kV, ils peuvent inclure des compteurs d'opérations de décharge pour surveiller les performances. Un exemple de parafoudres est montré à la Figure 1.

Méthodes supplémentaires
